Jeux d’hiver

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours acheté des jeux au moment des vacances d’hiver. Soit parce que nous ne partions pas, soit parce que nous partions et avions besoin d’un jeu … au cas où!

Maintenant mes enfants sont grands et ne partent plus en vacances avec nous. Mais j’ai gardé cette habitude, je vais voir les jeux de société.

Pour cette année je vous propose deux jeux qui amuseront petits et grands, faciles à jouer et très bon pour la santé. Ils font travailler la mémoire et la rapidité :

Poule Poule

Dans Poule Poule, il faut un meneur de jeu qui va montrer des cartes plus ou moins rapidement, en les recouvrants successivement. Il faut bien retenir les différentes cartes et taper la pile lorsqu’on a compté 5 œufs. Mais attention, si une carte œuf a été recouverte d’une carte poule, il ne compte plus! Et si un renard passe par là, il mange la poule, l’oeuf est donc à nouveau découvert, si le ver de terre pointe son nez il distrait la poule qui quitte son oeuf, si le chien apparait il chasse le renard, Roger le fermier ramasse les oeufs disponibles… On n’est pas obligé de mettre toutes les cartes « contretemps » au début afin de s’habituer. Mais la finalité est bien de compter ses 5 œufs alors que le meneur de jeu continue de montrer les cartes.

C’est un jeu très drôle, qui nécessite une bonne attention et une bonne concentration. Les parties sont rapides et drôles!

Un autre jeu de poules : Pique Plume

Les cartes œufs sont visibles, les octogonales sont faces cachées au centre. Les poules et les coqs doivent essayer de piquer les plumes des autres. Pour les rattraper il suffit de piocher au centre la carte permettant d’avancer d’une case. Celui qui a une bonne mémoire va rapidement gagner… les autres vont devoir redoubler d’efforts …

Faites votre choix et amusez vous !

Une écriture illisible

Quand parle-t’on d’écriture illisible ? comment peut-on la définir ?

Certains adultes n’ont pas forcément une écriture belle à leurs yeux, mais elle n’est pas pour autant illisible. D’autres ont une écriture belle à leur yeux, et pourtant peu lisible pour les autres. Alors comment définir l’écriture illisible ?

Je voudrais reprendre ces petits jeux que l’on trouve sur les réseaux sociaux :

Si vuos pvueoz lrie ccei, vuos aevz asusi nu dôrle de cvreeau. Puveoz-vuos lrie ceci? Seleuemnt 56 porsnenes sur cnet en snot cpalabes.Je n’en cyoaris pas mes yuex que je sios cabaple de cdrpormendre ce que je liasis. Le povuoir phoémanénl du crveeau huamin. Soeln une rcheerche fiat à l’Unievristé de Cmabridge, il n’y a pas d’iromtpance sur l’odrre dnas luqeel les lerttes snot, la suele cohse imotprante est que la priremère et la derènire letrte du mot siot à la bnone palce. La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias ptuôlt cmome un tuot. Étonannt n’est-ce pas? Et moi qui ai tujoours psneé que svaoir élpeer éatit ipomratnt! 

Celui ci est un peu plus compliqué , mais si vous réussissez à lire les premiers mots, le cerveau déchiffre rapidement les autres. 

UN B34U JOUR D’373, J’37415 5UR L4 PL4G3 37 J3 R3G4RD415 D3UX J3UN35 F1LL35 JOU4N7 D4N5 L3 54BL3. 3LL35 CON57RU15413N7 UN CHÂ734U D3 54BL3, 4V3C 7OUR5, P4554G35 C4CH35 37 PON7-L3V15. 4LOR5 QU’3LL35 73RM1N413N7, UN3 V4GU3 357 4RR1V33 37 4 7OU7 D37RU17, R3DU154N7 L3 CH4734U 3N UN 745 D3 54BL3 37 D’3CUM3.J’41 CRU QU’4PR35 74N7 D’3FFOR7, L35 F1LL37735 COM3NÇ3R413N7 4 PL3UR3R, M415 4U CON7R41R3 3LL35 COURRUR3N7 5UR L4 PL4G3, R14N7 37 JOU4N7 37 COMM3NÇ3R3N7 4 CON57RU1R3 UN 4U7R3 CHÂ734U. J’41 COMPR15 QU3 J3 V3N415 D’4PPR3NDR3 UN3 GR4ND3 L3ÇON. NOU5 P455ON5 UN3 GR4ND3 P4R713 D3 NO7R3 V13 4 CON57RU1R3 D35 CHO535 M415 LOR5QU3 PLU5 74RD UN3 V4GU3 L35 D3MOL17, L35 53UL35 CHO535 QU1 R3573N7 5ON7 L’4M1713, L’4MOUR 37 L ‘4FF3C71ON 37 L35 M41N5 D35 G3N5 QU1 5ON7 C4P4BL35 D3 NOU5 F41R3 5OUR1R3.

Pourquoi arrive t’on très facilement à les déchiffrer ? Parce que, justement on ne déchiffre pas. On lit en global. Le petit enfant qui apprend à lire ne peut pas déchiffrer un tel message, mais une personne qui lit depuis longtemps, remarque à peine que les caractères sont erronés.

En fait, on lit la plupart des choses en global : on reconnait le mouvement du mot, des hampes, des jambages, une certaine taille, un accent particulier, et notre cerveau, sans déchiffrer ce mot, le comprend. Mais, pour ce faire, le cerveau a besoin de s’imprégner du mouvement de l’écriture, de son avancée sur la ligne, et de sa taille.

Comment faire pour rendre lisible une écriture illisible ? Tout d’abord, il faut respecter certains apprentissages. Certaines lettres doivent toujours rester lisibles, ne pas être trop personnalisées (comme les « a » ou les « o »). Ensuite, il faut continuer à respecter les hampes (les lettres qui montent comme les « l, b, h, d, t ») et les jambages ( lettres qui descendent comme les « j, p, g, y ») et enfin, essayer de conserver les proportions du mot puisqu’on va le lire de manière globale. La lettre « f » peut être dégradée, mais il faut qu’elle monte et qu’elle descende afin que le cerveau la reconnaisse. Un trait vertical pourrait presque suffire! Pour les lettres médianes, il faut absolument faire attention aux « r » et aux « s » : on les retrouve en fins de mots, et ils doivent être bien différenciés : « l’os » et « l’or » n’ont pas la même signification !

En revanche, si les « m et n » ne sont pas réalisés parfaitement, ce n’est pas très grave : qu’ils soient réalisés en arcades ou en guirlandes, on va rapidement pouvoir les lire sans les confondre. Encore une fois ce qui compte c’est la taille qu’on leur octroie : le « m » doit être plus long que le « n ».

Ce sont mes petites suggestions pour aider à comprendre ce qui est important dans l’écriture. À vous de jouer ! Si c’est trop difficile, faites vous aider : en quelques séances on arrive à de très bon résultats, quel que soit l’âge. Il suffit d’avoir la motivation.

Jeu de baguettes et haricots

Ce jeu est célèbre au Japon et dans les pays asiatiques car il permet aux enfants à apprendre à tenir correctement les baguettes pour manger proprement. Il est composé de petits haricots de différentes tailles et formes en plastique, de baguettes, d’un plateau sur lequel on essayera de poser les haricots et de 4 récipients différents desquels on devra essayer de prélever les haricots.

C’est un jeu mignon, qui paraît facile… mais il est redoutable! Les haricots glissent des baguettes, les récipients, tels des redoutables forteresses ne laissent pas facilement sortir les haricots … et c’est la bataille car les enfants peuvent jouer à deux : celui qui remplira le plus vite le plateau.

Ce jeu est vendu à l’import, mais je pense qu’avec quelques haricots secs, des feutres pour les personnifier, on peut en créer un à moindre coût.

Sur cette photo on peut voir les différents récipients et la difficulté pour retirer un haricot coincé au fond du pot ! Les haricots eux mêmes ont des formes différentes, certains sont plus durs à attraper que d’autres.


Le jeu s’appelle « Manner Beans Takumi Chopsticks Practice Kit », je ne sais pas écrire son nom Japonais !

Un jeu pour l’attention

Ma fille m’a demandé de lui acheter ce petit jeu parce qu’elle trouvait le design et les dessins jolis. En regardant la notice ainsi que le prix j’ai accepté. Quelques jours plus tard toute la famille prenait le train et … le jeu !

Les règles sont très simples, mais le jeu est plutôt intéressant : il fait travailler beaucoup de compétences à la fois et il est très amusant.

Le meneur de jeu montre les cartes successivement en les recouvrants. Le but est de taper sur la pile de cartes lorsque l’on a dénombré 5 oeufs libres. Si l’oeuf est recouvert d’une poule, il ne compte plus, si le renard passe par là, il mange la poule, l’oeuf est donc à nouveau découvert, si le ver de terre pointe son nez il distrait la poule qui quitte son oeuf, si le chien apparait il chasse le renard, Roger le fermier ramasse les oeufs disponibles… et le meneur continue à égrener les cartes, et les joueurs doivent faire leur film et compter les oeufs…

Au début, afin de s’habituer on met peu de cartes (les poules, les oeufs et les renards), puis on peut ajouter des cartes (les vers de terre, le fermier, …) pour complexifier le jeu.

Ainsi le jeu fait travailler beaucoup de choses : l’observation, l’attention, la rapidité, les comptes et décomptes, etc.

Un très bon jeu, pas cher, très simple, pour toute la famille et fous rires assurés!

Cahiers de vacances

Faut-il ou non faire faire à nos chers enfants un cahier de vacances?

On peut profiter des vacances pour apprendre ou réviser autrement.

Envoyer des cartes postales, acheter le pain et vérifier la monnaie, tenir un petit journal de bord permettent de travailler aussi efficacement que de se plonger dans un cahier de vacances.

Il y a aussi les petits jeux comme le Petit Bac qui peuvent réunir et amuser les grands comme les petits, et qui font travailler l’orthographe, ou parfois l’imagination.

J’apprécie les nouveaux cahiers de vacances sous forme de petits jeux de mots, des grilles de mots croisés ou fléchés, de mots mystères; des rébus, des rimes ou des messages codés, et des petits jeux d’observation.

Cette année j’ai trouvé la collection Jules & Léonie : à partir d’un voyage dans l’histoire, on a des petits exercices de compréhension et de réflexion, des jeux et des quizz. Il y a aussi de la place pour écrire. Ce n’est plus présenté sous forme de leçons à travailler, mais on s’entraine tout autant !

Bonnes Vacances à Tous !

Information COVID

Afin de travailler de façon la plus agréable possible, j’ai installé un pare-buffle (oui oui, ça s’appelle bien comme ça !) en plexiglass entre l’enfant et moi.

Je vais proposer un peu moins de matériel à l’enfant (il aura moins de choix dans les couleurs des stylos ou des outils utilisés mais il aura tout ce qu’il faut) afin de pouvoir les désinfecter entre les séances. Ces dernières seront plus espacées afin de me laisser le temps de faire le nécessaire.

Pour les séances, déposez votre enfant et venez le rechercher à l’heure, je ne proposerai plus de salle d’attente. Je vous demanderai de régler la séance par chèque, virement ou espèce. Pour les compte-rendus de la séance je le ferai rapidement ou je vous enverrai des mails.

Si votre enfant est malade, prévenez moi afin d’annuler la séance même au dernier moment (elle ne sera pas facturée).

Merci de votre compréhension.

Petits jeux pour apprendre

Pendant cette période de confinement occuper les enfants tout en continuant à leur apprendre des choses n’est pas toujours une chose aisée.

Il ne faut pas hésiter à utiliser ces petits jeux familiaux qui regroupent toute la famille; tout le monde y trouve du plaisir : les grands comme les petits. Ils font travailler la mémoire, l’observation, la créativité et souvent la rapidité.

Toutes ces notions sont indispensables pour les apprentissages : par exemple l’observation permet ensuite de comprendre ce qui est important dans l’énoncé d’un problème, la mémoire pour apprendre par coeur, les différences pour l’attention, etc

Ces jeux permettent aussi aux enfants de trouver leur place, d’apprendre à perdre, à gagner, à ne pas s’énerver s’ils ne sont pas les meilleurs au début : un bon apprentissage de la vie !

Si vous ne possédez pas ces jeux ou si vous voulez les essayer, vous pouvez télécharger des versions gratuites sur ce site Asmodee. qui les propose le temps du confinement. On y trouve Dobble (jeu d’observation et de réflexes), Cortex (des tas de petites épreuves de réflexion, de mémoire et de rapidité), Unlock permet de faire un escape game chez soi, Concept ( deviner des mots au moyen d’associations d’icônes), ainsi que d’autres jeux que je ne connais pas mais que je vais découvrir!

Activité de confinement

Voici un petit atelier pour cette période de confinement : créer des petites fées à partir d’objets et de matériaux de récupération que l’on peut facilement trouver dans la maison. 

On peut le faire en deux temps : 

Une chasse au trésor pour trouver le matériel : les enfants peuvent le trouver dans la maison. Cela fera aussi marcher l’imagination pour remplacer un truc par un autre ! 

Puis  réalisation des petites fées : un bon exercice pour la motricité fine! 

Ingrédients

  • Pour le tête : il faut des perles ou alors des boules de cotillon, on peut aussi faire des perles en argile en ajoutant une petite pique à l’intérieur pour faire le trou, on peut aussi la faire avec de la pâte à modeler plutôt celle qui durcit, ou alors faire une petite boule en papier d’aluminium, …
  • Pour le corps : du papier, du tissu (pour les plus grands), papier chanson, papier de bonbon, papier origami, ou alors prendre un journal (vérifier que les parents sont d’accords pour donner quelques jolies feuilles), du papier cadeau
  • Pour les jambes : de la ficelle, de la laine, fil de fer souple, élastique, scoubidou, du fil à broder, des rubans (on peut en trouver dans les pulls pour tenir sur les cintres)
  • Pour les cheveux : du Bolduc, de la laine , du raphia (pensez aux bouquets de fleurs qu’on peut recevoir : il y a souvent du raphia pour envelopper le bouquet), du voile, on pourra aussi faire un petit chapeau, une couronne (j’utilise pour la couronne les languettes qui permettent de fermer les sachets de thé, ou les sacs de congélation), fil à broder etc
  • Pour les pieds, les mains : des petites paillettes, des attaches parisiennes, les découper dans du papier… À vous de faire marcher votre imagination pour trouver comment faire les pieds et les mains !
  • Colle, scotch, feutres, ciseaux 

Réalisation

Il faut commencer par réaliser la tête : on fait passer un fil ou ruban en double dans la perle. On garde une petite boucle en haut de la tête qui permettra d’accrocher cette petite fée. Les deux fils qui pendent donneront les jambes. 

Ensuite on fait la robe en prenant un petit bout de papier que l’on travaille en forme de cône. On peut le refermer en ajoutant un peu de scotch. 

On va venir placer le cône sous la tête (les jambes doivent passer dans le cône). On met un point de colle. 

Pour réaliser les bras il suffit de prendre un fil et soit de le coller au niveau de la robe, soit de faire un noeud entre la robe et la tête. Souvent il se colle avec l’attache entre la robe et la tête.

Pour faire les mains et les pieds on peut utiliser des petites paillettes en forme d’étoile, ou alors les découper et les attacher avec un noeud ou de la colle. 

Pour les cheveux : on peut utiliser de la laine, du bolduc, du rafia que l’on va venir coller sur la tête et ensuite on peut les friser… 

Enfin on peut dessiner les yeux, la bouche avec un feutre, ajouter un chapeau… laisser travailler l’imaginaire… puis en faire une autre! 

Vitrail facile !

On a tous chez soi du papier calque : on doit acheter chaque année pour chaque enfant une pochette neuve de papier calque car ils ont perdu la précédente et que le collège exige une pochette pleine qui ne servira jamais! J’ai eu 3 enfants. Ils sont presque tous partis de la maison vivre leur vie, et après rangement, j’ai retrouvé toutes ces pochettes de papier calque ainsi que celles de papier millimétré. Je n’ai pas encore trouvé une utilisation au papier millimétré, mais voici ce que je vous propose avec le papier calque :

  • une feuille est suffisante (coupée en deux ou quatre)
  • des crayons de couleurs ou des feutres
  • un carton un peu plus épais pour faire le cadre
  • un feutre noir
  • un zeste d’imagination

L’idée est de tracer un petit dessin facile sur le papier calque au feutre noir. Puis d’ajouter tout autour du dessin des traits pour délimiter des surfaces.

Ensuite il suffira de colorier les différentes surfaces à la manière des vitraux, avec quelques couleurs différentes.

Le résultat est intéressant car on arrange vite un petit dessin et ensuite le cadre donnera un peu plus de relief. Et on peut placer ce petit cadre devant une source lumineuse !

Le coloriage permet de travailler :

  • la pression sur le stylo
  • la qualité de la préhension
  • apprendre à gérer les débordements
  • l’autonomie !

Vive le coloriage !

On a un peu perdu cette activité, la jugeant futile. Or elle fait du bien aux adultes (on trouve de plus en plus de coloriages dans les magasins) elle permet de libérer l’esprit, de faire autre chose sans faire tourner le cerveau! 

Pour les petits c’est une activité essentielle. Le coloriage va permettre à l’enfant : 

  • de tenir correctement son stylo
  • d’apprendre à gérer la pression sur le crayon
  • de reconnaitre les limites puis faire attention à ne pas dépasser
  • de progresser rapidement 
  • et donc de prendre confiance en lui puisqu’il pourra montrer de jolis dessins!

Sur ce site Hugolescargot il y a des coloriages à imprimer. On en trouve pour tous les âges et tous les goûts. 

Demandez à l’enfant de vérifier sa bonne tenue du crayon chaque fois qu’il change de crayon. Au début, il pourrait avoir du mal, puis rapidement il va faire attention. 

Pour les plus grands, ils peuvent s’entrainer au crayonnage : voici ce que j’ai fait en voulant essayer tous les crayons, vérifier ceux qui fonctionnent !

Voici une petite vidéo pour rappeler comment on tient bien son crayon !

Sur ce site on trouve aussi des coloriages éducatifs .

Et bien sûr, sur le célèbre Tête à modeler, il y a toutes sortes d’activités.